AIII #2: Congolais, victime ou irresponsable ?

Congolais, victime ou irresponsable ?
Michael Bauma
Congo, scandale géologique peut-être, mais non ; une tristesse extérieure, un mal conditionné. Omraam Mikhael Aivanhov a dit : « Quand il s’agit de faire le bonheur d’un peuple, évidemment la responsabilité des dirigeants est grande. Mais le peuple aussi a quelque chose à faire pour attirer les dirigeants qui feront régner la justice, la prospérité, la paix. Si un peuple est gouverné par des dirigeants incapable de prendre des bonnes décisions, il doit savoir qu’il en est lui-même principale responsable ». Le problème congolais, est-il un problème des dirigeants ? Un problème d’institutions ? Il parait qu’on voit et on juge l’avenir d’un peuple de par l’attitude de sa jeunesse. Qu’en est-il de la jeunesse congolaise ? Kinshasa, Kisangani, Goma, Bukavu, Lubumbashi, les dirigeants ont moins de 50ans à nos jours, un gouvernement des jeunes, dirigé majoritairement par des jeunes et dirigés pour une population majoritairement jeunes. Le K.O dans lequel se trouve le Congo à l’instant est une preuve de l’échec de la jeunesse congolaise.
Goma est entretenu par sa population ; des belles maisons, l’air frais sans route, sans eau ni électricité. Manque des fonds ou manque de bonne foi ? Oui, on a connu la guerre, oui, on doit cesser de se comporter en victime enfin!! Le Congo est comparé à un homme de 50 ans qui excuse son attitude et comportement en mettant en évidence son fait d’être orphelin. Il était temps que le congolais se rende compte de sa situation. Le sujet n’est pas les dirigeants, ni les institutions car ces dirigeants qui font ces institutions dérivent de la population congolaise. Les directeurs corrompu, les députés passifs, la justice dépendante… Tout ce qui fait enfin un bloc médiocre a été simple citoyen en quête d’un travail. Nous condamnons nos dirigeants, nous condamnons l’individu alors que nous sommes ceux qui font le complet du système. Sankara dit, l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort. Nous sommes esclave de nous-même, nous sommes incapable d’assumer notre situation et comprendre que tant que nos dirigeant ne comprendront pas que, vu que nous les désignons ils nous sont subalternes ; et que quand un serviteur n’assure pas on le remplace. La jeunesse est généralement chaude mais la jeunesse de mon pays est plus centrée sur le loisir que la question du futur. Descendant de Lumumba sans la rage positive de ce dernier, sans le gout du changement. Tout est mal fait et c’est de notre faute. Les routes sont construites à la vitesse dont l’Etat décide, ils arrêtent quand ils veulent, ils bloquent où ils veulent, le courant est là quand ils veulent, l’eau mêmement. Ils limitent notre lutte à l’eau, l’electricité, aux routes. On oublie que les enseignants sont mal payés, que l’éducation est au bas niveau, que la corruption ronge nos institutions et que les éléctions chez nous n’ont jamais étés l’expression de la volonté du peuple. Mais comment le revandiqué quand on ne sait pas comment dormir, comment manger ?? Ventre creux n’a point d’oreilles dit-on ; je dirais qu’il n’a plutôt pas de cerveau. Ils nous embrouillent avec autant des problèmes pour brouiller notre reflexion et s’intéresser aux moins importants. L’histoire nous jugera de notre passivité. Ils detournent l’argent du trésor public, ils sont ministres le lendemain ; République Démocratique du Congo sans liberté d’expression, sans impartialité de justice.
Nos subalternes nous écrasent par manque d’unité, manque de collaboration, manque de communication. On a eu l’habitude de rompre avec l’histoire ; la majorité de nous ne metrise pas l’histoire du pays. Encore faut-il que cette histoire soit vraie et pas encore manipulé à l’avantage des plus forts. Quand on ne connait pas d’où l’on vient comment savoir où veut-on aller ??
Michael Bauma est étudiant en G2 Droit de l’ULPGL Goma, rongé par la monào.